couverture + trope du roman La passion du Comte de Pauline Libersart

Le mariage dont tout Londres parle, jusque dans les salons de la Reine Victoria !

Entre le séduisant et mystérieux comte de Lichfield et la Perle de la saison, Cassandra Seymour, ce devait être un mariage parfait. Mais Alexander abrège la lune de miel sans explication, se montrant toujours plus froid et distant.

Se sentant délaissée, Cassandra ne sait plus quoi penser. Son époux lui est-il infidèle ? Son mariage est-il voué à l’échec ? Décidée à se battre, elle ignore qu’elle va s’attaquer aux terribles fantômes qui hantent Alexander.

Disponible en e-book, broché, Abonnement Kindle et Kobo +

⭐ Le roman broché dédicacé ⭐

Alexander a pour principe de se conduire comme un parfait gentleman, d’être irréprochable en toutes circonstances. Il y met un point d’honneur capital pour lui. Jamais il ne ressemblera au scélérat qui lui tenait lieu de père.

Seulement, au moment de choisir sa Comtesse, il a écouté son cœur et non sa raison. Il est amoureux et ne veut pas que sa jeune épouse apprenne les secrets de sa famille, qu’elle le regarde avec pitié… ou avec dégoût.

Cassandra a fait un mariage d’amour ! Le rêve de toute jeune fille, mais très rare dans la réalité de cette noblesse qui perd sa richesse par de plus en plus de paresse. Sa mère l’a éduquée à être une parfaite Lady, elle cache donc à merveille ses opinions, ses connaissances, son caractère, derrière son sourire et son rire cristallin si séducteur.

Un caractère peut-être légèrement têtu, tendance obstiné et ce sang chaud qu’elle tient de ses ancêtres français.

Le couple Alexander et Cassandra du roman La Passion du Comte de Pauline Libersart
#romancehistorique #romancevictorienne #secretsdefamill

Le comte retint un soupir d’agacement.

Enfin la femme de chambre recula, et il put présenter son bras à sa jeune épouse pour la guider vers l’intérieur de la demeure.

Graham a raison, pensa-t-il.

Il s’était choisi un bien joli bibelot. Cassandra n’était pas très grande et très belle avec ses cheveux blonds soyeux, ses yeux d’un bleu profond qui soulignait un visage parfait. Et puis, il y avait ce rire si joyeux, si séduisant qu’il mettait à ses pieds les plus bougons des vieux croûtons dans tous les salons.

Lors des événements mondains où il l’avait accompagnée durant leurs courtes fiançailles, et pendant leurs quelques tête-à-tête, il avait pu constater que, comme toutes les débutantes, elle n’avait aucune conversation.

Sortant d’un pensionnat où il lui avait été enseigné la valse et la broderie, elle n’avait pas d’idées politiques, peu de connaissances littéraires, aucune notion de mathématiques ou de géographie. En dehors des fanfreluches et autres futilités féminines, elle n’avait d’avis sur rien. Sa voix était douce et agréable, son babillage mignon.

Pourquoi s’était-il décidé à épouser miss Cassandra Seymour ? se demandaient ses amis.

Pas parce qu’elle était la plus belle fille de la saison. Pas non plus parce que la petite noblesse de ses parents les rendait moins regardants sur son propre passé familial, son père et son grand-père s’étant illustrés dans des scandales retentissants.

Il l’avait choisie parce que lors d’un bal, il l’avait entendue déclarer que jamais elle ne confierait ses enfants à une nourrice. Elle tenait à se charger elle-même de leur éducation.

Le comte de Lichfield souhaitait des héritiers, si possible rapidement, mais il voulait par-dessus tout, la certitude que leur mère prendrait soin d’eux avec amour, quoi qu’il advienne.

___

Sa main posée avec délicatesse sur le bras de son époux, Cassandra pénétra dans la demeure.

Ses talons résonnèrent sur le marbre blanc. Elle allait devoir faire bonne figure encore au moins une heure avant de pouvoir changer de chaussures et de se débarrasser du lourd voile qui faisait sans cesse ployer sa nuque.

La chaleur de la maison lui fit du bien. En revanche, il était à craindre que sa robe, trop fine pour l’abbaye, ne se révèle trop épaisse pour une salle de bal. Pourvu qu’elle ne s’évanouisse pas !

La grande pièce aménagée pour la réception lui coupa le souffle.

De proportions somptueuses avec d’immenses fenêtres donnant sur une large terrasse et offrant un panorama fantastique sur Regent Park. Avec son plafond à caissons peint de style Renaissance italienne, c’était l’une des plus belles réalisations architecturales qu’elle ait vues depuis longtemps.

Étonné de son arrêt, le comte baissa les yeux vers elle.

— Tout va bien ?

— J’admirais cette demeure, elle est magnifique.

— Il est vrai que ce que je vois est magnifique.

Galamment, il porta la main de sa femme à ses lèvres. Contrairement à Graham, il les posa en contact avec le tissu, ce qui était un délicieux détournement des bonnes manières…

Cassandra se sentit rougir et lui sourit avec une timidité qui ne lui était pas coutumière. Il était son époux, elle pouvait accepter ses hommages en public à présent. Plus personne ne pouvait médire ou crier au scandale quand il la fixait de cette façon.

Et Dieu qu’elle aimait son regard vert…

— Venez, nous avons encore des photos à faire sur la terrasse. Ensuite, je vous présenterai mon parrain. 

Ils se remirent en marche, et Alexander s’en voulut de sa remarque impulsive. Cassandra avait déjà le béguin pour lui, ce n’était pas la peine d’aggraver les choses, en flirtant avec elle.

C’est notre mariage, je peux bien lui faire ce plaisir, songea-t-il.

Et puis, il devait admettre qu’il avait aimé son sourire, le regard bleu lumineux qu’elle avait posé sur lui. Il avait rarement inspiré de la joie à ses proches.

La séance pour réaliser le portrait officiel qui serait envoyé avec les cartons de remerciements, comme le voulait la nouvelle mode, demanda beaucoup moins de temps que les prises de vue devant l’abbaye.

À peine le photographe eut-il reposé son matériel qu’Alexander vit sa belle-mère fondre sur eux.

— Puis-je vous emprunter ma fille quelques instants ? dit-elle tout en prenant d’autorité le bras de Cassandra.

— Je vous en prie, répondit-il en s’inclinant avec courtoisie.  

Sa petite épouse lui adressa un sourire lumineux et suivit sa mère en trottinant vers l’intérieur de la maison.

— J’ai hâte que tu me la présentes. Elle est vraiment gracieuse, commenta le marquis de Dorcester qui s’approchait nonchalamment de son filleul en fumant un cigare.

— J’ai beaucoup de chance.

— Alexander, que lui as-tu expliqué de la situation ?

— Ce qu’elle devait savoir.

« Rien », traduisit son parrain. Il comprit mieux l’inquiétude de Graham. Ne souhaitant pas gâcher l’instant, le marquis préféra changer de sujet.

A suivre

extrait gratuit du roman la Passion du Comte de Pauline Libersart

⭐ Le roman broché dédicacé ⭐

Ce site n’appartient pas à Facebook et n’est pas affilié à Facebook Inc.
Le contenu de ce site web n’a pas été vérifié par Facebook. Facebook est une marque déposée de Facebook, Inc.